Title of article :
Le silence du traducteur
Author/Authors :
مهيمني، مازيار نويسنده Maître-assistant, Université Bou Ali Sina de Hamedan MOHAYMENI, Maziar
Pages :
11
From page :
51
To page :
61
Abstract :
بر اساس تعريف ژرار ژنت از نويسنده و منتقد به مثابه كارگزاراني كه در عين حال مي نويسند و سكوت مي كنند، مترجم را نيز مي توان، به رغم منش ثانوي، بسته و محدودِ فعاليت اش، يك نويسنده به شمار آورد. اينك همان براهيني كه از دو قرن پيش براي تشريح سكوت ادبيات به كار رفته اند، در مورد سكوت مترجم و اثر ترجمه شده نيز مصداق مي يابند : گنگي، سنگ-وارگي، ارتباط گريزي، ارجاع به خويش و غيره. در اين نقطه دو سنت نظريه پردازي با يكديگر ديدار مي كنند : از يك سو سنت نظريه پردازي ترجمه در آلمان از رمانتيسم و شلايرماخر تا پان-ويتز و بنيامين؛ از سوي ديگر جريان مسلط نظريه ي ادبي در فرانسه ي نيمه ي دوم قرن بيستم كه ادبيات را جايگاهِ پاسداري از سكوت مي داند. اگر مترجم نتواند، از طريق نوشتن، جايگاه خود را به مثابه يك نويسنده تثبيت كند، آيا نويسنده بودن او را نمي توان از «سكوت» او استنتاج كرد؟
Abstract :
En dépit de son caractère second, clos et limité, l’activité du traducteur peut se définir à partir de la même double tâche que Gérard Genette assignait à l’écrivain, mais aussi au critique littéraire : écrire, se taire. Le silence du traducteur et de l’œuvre traduite se donnerait, dès lors, le même type d’explications que le silence de la littérature, considérée, depuis deux siècles, comme un discours « pétrifié », non communicatif, non communicationnel, autoréférentiel, autoréflexif. Ce « mutisme » est le lieu où la théorie de la traduction, telle qu’elle est reçue du romantisme allemand, de Schleiermacher, et rediscutée par Rudolf Pannwitz, puis par Walter Benjamin, rejoint la voix dominante de la théorie littéraire de la seconde moitié du XXe siècle. Si ce nʹest pas en écrivant que le traducteur peut affirmer son statut dʹécrivain, ce statut serait-il déductible du "silence" de lʹœuvre traduite? Voilà la question qui meut cette réflexion.
Journal title :
Astroparticle Physics
Record number :
1587649
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