Chimioradiothérapie des cancers du canal anal : la dose de 36 Gy est suffisante pour contrôler la maladie ganglionnaire infraclinique

Objectif mioradiothérapie est le traitement de référence des carcinomes malpighiens du canal anal. La mitomycine-C délivrée pendant la radiothérapie est standard. La dose totale de radiothérapie pour contrôler la maladie macroscopique tumorale et ganglionnaire est de 60 Gy. La dose suffisante pour contrôler la maladie microscopique varie de 30–36 Gy (États-Unis et Royaume-Uni) à 45 Gy (France). Nous rapportons notre expérience avec une dose prophylactique de 36 Gy. ts et méthodes 6 à 2012, 142 patients atteints d’un carcinome épidermoïde du canal anal ont été traités de façon uniforme : 36 Gy à raison d’1,8 Gy par fraction en prophylaxie, interruption de deux semaines suivie d’un complément de 23,4 Gy dans la maladie macroscopique tumorale et ganglionnaire. La mitomycine-C était administrée une fois pendant la première séquence, une fois pendant le complément en association avec du 5-fluoro-uracile, du cisplatine, ou de la capécitabine. Nous avons analysé les dossiers des 83 patients atteints d’une tumeur initialement classée N0. Les volumes irradiés en prophylaxie étaient les régions inguinales, les aires iliaques externes, internes et communes, ainsi que les territoires périrectaux et présacrés. ats gissait de trois tumeurs classées T1, 61 T2, 15 T3, et 5 T4, toutes N0. L’âge moyen des 18 hommes et 66 femmes était de 61 ans (38–92). Le suivi médian était de 4,5 ans (0,9 à 15,9). Nous avons observé cinq récidives régionales isolées (6 %). sion se de 36 Gy à raison de 1,8 Gy par fraction associée à une chimiothérapie comportant de la mitomycine-C contrôle 94 % des territoires initialement N0 dans cancers du canal anal.