L’irradiation mammaire droite identifiée comme facteur prédictif de cardiotoxicité au cours du traitement adjuvant par trastuzumab

Objectif diotoxicité du trastuzumab atteint 8 % des patientes prétraitées par des anthracyclines. L’objectif de l’étude était de décrire la cardiotoxicité chez 40 patientes suivies sur 2 ans et rechercher des facteurs prédictifs. tes et méthode git d’une étude prospective observationnelle sur 48 mois (de 2008 à 2012). Les patientes, atteintes de cancer du sein exprimant HER2, consentantes, ayant reçu 18 injections de trastuzumab et eu des échocardiographies périodiques ont été inclues. Celles avec une fraction d’éjection ventriculaire (FEVG) initiale de moins de 50 % ont été exclues. L’analyse a porté sur les variables âge, statut ménopausique, maladies associées (hypertension artérielle, diabète), radiothérapie, indice de masse corporelle. L’analyse statistique a été faite sur SPSS 20. ats te patientes ont été incluses. La moyenne d’âge était de 47,7 ans. Au total, 97,5 % des patientes avaient reçu des anthracyclines en situation adjuvante. La moyenne de la fraction d’éjection ventriculaire à M0 était de 66,5 %. La fraction d’éjection ventriculaire moyenne a chuté significativement au M9, M12 et M24 avec un р respectif de 0,004, 0,022 et 0,02. Un dysfonctionnement cardiaque a été noté chez 45 %, dont 17,5 % de chutes de la fraction d’éjection ventriculaire de 11 à 16 points par rapport à celle à M0, et 17,5 % de chutes de plus de 16 points et chez 10 % une chute au-dessous de 50 %. Il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre les aspects normaux et anormaux des fractions d’éjection ventriculaire aux M3, M6, M12 et M24 selon les facteurs de risque étudiés, sauf au M9, où l’anormalité de la fraction d’éjection ventriculaire a été rapportée chez 44,4 % contre 5,8 % respectivement pour le sein droit et le sein gauche (p = 0,018) sion veillance régulière par mesure de la fraction d’éjection ventriculaire doit être rigoureuse lors de l’administration du trastuzumab. L’impact de l’irradiation mammaire droite sur la chute de fraction d’éjection ventriculaire est paradoxale.