Author/Authors :
Blanchecotte، نويسنده , , J. and Ruffier Loubière، نويسنده , , A. and Barillot، نويسنده , , I.، نويسنده ,
Abstract :
Objectif
hnique de radiothérapie utilisée lors de l’irradiation des cancers du sein peut intégrer de façon modulée le boost dans le lit opératoire et permet de diminuer le nombre de séances avec un hypofractionnement modéré. Notre objectif était d’en démontrer la faisabilité par une étude dosimétrique.
els et méthodes
vons repris les dosimétries de 50 RCMI de 50 Gy en 25 fractions et cinq semaines suivies d’un complément dans le lit tumoral non modulé de 16 Gy en huit fractions. Pour chaque patiente, une nouvelle dosimétrie a été effectuée avec un boost intégré délivrant 50,4 Gy en 28 fractions de 1,8 Gy a dans le sein et 63 Gy en 28 fractions de 2,25 Gy dans le lit opératoire, à raison de cinq séances par semaines. Avec un rapport α/β à 3, ces doses respectaient l’équivalence radiobiologique du schéma 50 plus 16 Gy. Les nouvelles valeurs des doses délivrées dans le volume cible prévisionnel du sein et du lit tumoral et des organes à risque (cœur, poumons) ont été comparées en termes de doses équivalentes à 2 Gy (EQD2 Gy) aux valeurs de référence.
ats
e moyenne délivrée dans le sein était inférieure avec le boost intégré (51 contre 53,45 Gy p < 0,000001) avec une couverture minimale non différente en termes de dose reçu par 98 % (D98 %) et 95 % (D95 %) du volume. De même les, doses reçues dans 5 % (D5 %) et 2 % (D2 %) du volume étaient diminuées de l’ordre de 10 % (p < 0,000001) avec un indice d’homogénéité de 1,22 ± 0,03 contre 1,35 ± 0,07 (p < 0,000001). Au niveau du volume cible prévisionnel du lit tumoral, la couverture minimale était identique mais avec les fortes doses augmentées de 3 % (p < 0,00001), avec une dose moyenne de 67,85 contre 66,39 Gy (p < 0,000007). Il y avait une diminution relative de 14 % (p < 0,00001) de la dose moyenne pulmonaire.
sion
hnique de RCMI avec boost intégré en boost permet une couverture des volumes cibles au moins égale à l’ancienne technique. Elle permet une diminution des fortes doses dans le sein au prix d’une augmentation modérée des doses dans le lit tumoral mais offre une meilleure épargne pulmonaire et raccourcit d’une semaine le traitement. Elle doit maintenant faire l’objet d’une étude clinique.