Author/Authors :
Tayeb، نويسنده , , C. and Oukrif، نويسنده , , S. and Mekki، نويسنده , , F.، نويسنده ,
Abstract :
Objectif
ctif de notre étude était d’évaluer la toxicité tardive (vésicale et rectale) ainsi que la valeur fonctionnelle de la vessie après une chimioradiothérapie concomitante pour une tumeur infiltrante de vessie non métastatique.
ts et méthodes
vons inclus 55 patients atteints d’une tumeur infiltrante de vessie, traitée à l’hôpital central de l’armée d’Alger, par une association de chimiothérapie et de radiothérapie. Le traitement a consisté en une résection transurétrale et une chimioradiothérapie concomitante, la chimiothérapie étant à base de cisplatine hebdomadaire à la dose de 40 mg/m2, la radiothérapie étant de 64,8 Gy, en 36 fractions, en moyenne en 59 jours et par quatre faisceaux. La toxicité tardive a été évaluée après 3 mois de traitement selon la classification SOMALENT (Subjective-Objective-Management-Analytic - Late Effects of Normal Tissues). La valeur fonctionnelle de la vessie a été évaluée sur la débimétrie et le résidu postmictionnel.
ats
té observé une cystite tardive de grade 3 chez 5 % des patients. La toxicité tardive rectale était peu fréquente, avec une rectite de grade 3 chez 4 % des patients. Soixante-douze pour cent des patients en situation de rémission complète avaient une vessie tout à fait fonctionnelle.
sion
es séries internationale, seule la toxicité tardive de grade 3 et 4 est publiée car elle met en jeu le pronostic vital. Rodel a dénombré 3 % de cystites radiques de grade 3 et 1,5 % de cas de toxicité digestive de grade 4 ayant nécessité une intervention chirurgicale. Dans notre série, il a été constaté une légère hausse des effets tardifs. L’analyse des séries récentes a montré que la qualité fonctionnelle de la vessie était maintenue chez 70 à 80 % des survivants à long terme avec préservation d’organe. Dans notre série, la qualité fonctionnelle de la vessie était maintenue chez 72 %.