Author/Authors :
Sargos، نويسنده , , P. and Latorzeff، نويسنده , , I. and Grellety، نويسنده , , T. and Hoepffner، نويسنده , , J. and Gross-Goupil، نويسنده , , M. and Houédé، نويسنده , , N. and Dupin، نويسنده , , Renaud C. and Richaud، نويسنده , , P. and Roubaud، نويسنده , , G.، نويسنده ,
Abstract :
Objectif
azitaxel est indiqué chez les patients atteints d’un cancer de prostate métastatique résistant à la castration progressant après une chimiothérapie par docétaxel. Dans l’étude initiale, 17 % d’hématuries de tous grades ont été rapportés, sans exploration décrite. Récemment, quatre cas de possible syndrome de rappel ont été décrits. Nous rapportons sur une cohorte plus large de patients traités par cabazitaxel dans deux centres, les hématuries macroscopiques survenues sous cabazitaxel en rapport avec un possible syndrome de rappel chez des patients précédemment irradiés dans la prostate et/ou le pelvis.
es
cas a fait l’objet d’un recueil de données (caractéristiques du patient, histoire de la maladie) et d’éléments permettant d’étayer le diagnostic étiologique (examen cytobactériologique des urines avec ou sans fibroscopie avec ou sans biopsies).
ats
apportons 15 % des cas (10 sur 65) de patients ayant eu une hématurie se déclarant du premier au cinquième cycle de cabazitaxel. Aucun n’avait une infection urinaire, neuf ont bénéficié d’une cystoscopie mettant en évidence des lésions de cystite hémorragique limitée aux précédents volumes irradiés. Trois patients ont eu une biopsie objectivant des lésions compatibles avec une cystite radique. Les délais entre la radiothérapie et la survenue de l’hématurie allaient de 5 mois à 13 ans. Neuf patients ont eu une résolution totale des symptômes à l’arrêt du traitement. Aucun patient n’a eu d’hématurie sous docétaxel. Un patient, traité à deux reprises par cabazitaxel, a eu un nouvel épisode d’hématurie à la réintroduction du cabazitaxel.
sion
yse de ces résultats confirme sur une cohorte plus large, l’existence d’un probable syndrome de rappel dont la physiopathologie n’est pas connue, le métabolisme du cabazitaxel étant à 90 % assuré par le foie. Cela justifie dans un contexte d’hématurie sous cabazitaxel chez un patient atteint d’un cancer de prostate métastatique résistant à la castration et précédemment irradié, d’effectuer des explorations endoscopiques avant de simplement conclure à une progression.