Théorie astronomique des paléoclimats

Résumé orie astronomique des paléoclimats a pour but dʹexpliquer la récurrence des cycles glaciaire–interglaciaire qui caractérise principalement le climat du dernier million dʹannées. Elle se base sur les variations de la distribution saisonnière et en latitude de lʹénergie qui nous vient du Soleil, celles-ci étant dues aux variations de trois paramètres astronomiques : lʹexcentricité de lʹorbite de la Terre autour du Soleil, lʹinclinaison de lʹaxe de rotation de la Terre et la précession climatique. Ces variations dʹénergie sont amplifiées par des mécanismes propres au système climatique, tels que les rétroactions entre albédo, vapeur dʹeau, végétation, inlandsis et température. Des modèles climatiques de complexités diverses montrent que les variations des éléments astronomiques et subséquemment de lʹinsolation sont à lʹorigine des variations climatiques aux échelles de temps de dizaines à plusieurs centaines de milliers dʹannées. Pour citer cet article : A. Berger, M.F. Loutre, C. R. Geoscience 336 (2004). tronomical theory of palaeoclimates aims to explain the recurrence of the glacial–interglacial cycles that characterizes the Quaternary climate. It is based upon the latitudinal and seasonal distributions of the energy that the Earth receives from the Sun. Their variations in time depend upon three astronomical parameters: the eccentricity of the Earthʹs orbit, the inclination of its axis of rotation and the climatic precession. These astronomical variations are in turn amplified by feedback mechanisms in the climate system such as those related to the albedo, the water vapor and other greenhouse gases (CO2 and CH4), the ice sheets and the lithosphere below them. Climate models of different complexity have shown that the long-term variations of the astronomical parameters are the pacemaker of the climatic variations during the Quaternary (and other geological times) at the time scales of tens to hundreds of thousands of years. To cite this article: A. Berger, M.F. Loutre, C. R. Geoscience 336 (2004).