Title of article :
L’évolution chez les Phyllocerataceae, la variabilité des paramètres dimensionnels et relatifs. Variabilité de la complexité de la ligne cloisonnaire: Variabilité et paedomorphose
Author/Authors :
Joly، نويسنده , , Bernard، نويسنده ,
Issue Information :
روزنامه با شماره پیاپی سال 2003
Pages :
10
From page :
231
To page :
240
Abstract :
Résumé cente étude a mis en évidence l’importance des phénomènes d’hétérochronies du développement chez les Phyllocerataceae. Il était tentant d’évaluer le plus précisément possible la variabilité de quelques caractères morphologiques de la coquille et des lignes cloisonnaires, afin d’étudier comment évoluait cette variabilité au cours du temps (du Jurassique au Crétacé terminal). La présente note donne sous une forme synthétique les résultats des calculs de la variabilité des variables dimensionnelles et relatives de la coquille des Phyllocerataceae ainsi que les calculs de la variabilité de la complexité des lignes cloisonnaires. Le paramètre statistique utilisé a été le coefficient de variation V ; il a été choisi parce qu’il permet de comparer la dispersion de diverses populations. Cette étude a permis de constater que la variabilité de la complexité C de la ligne cloisonnaire et de h1 + h2 est plus fluctuante chez les taxons (le plus souvent sous-familles, genres ou espèces) pour lesquels ont été mis en évidence davantage de phénomènes d’hétérochronies que chez les autres. La paedomorphose est mise en évidence également, chez un certain nombre de taxons, par le calcul des coefficients de corrélation entre les moyennes de C et h1 + h2 et entre V de C et la moyenne de h1 + h2. Par ailleurs, la variabilité des autres paramètres chez les Phylloceratidae (V1, moyenne des V des caractéristiques dimensionnelles, V2 moyenne des V des caractéristiques relatives et D1 diamètre moyen) s’accroît dans un premier temps, puis dans un second temps décroît lentement, jusqu’à l’extinction du rameau ou de la lignée. Ce schéma est surtout valable jusqu’à la limite Crétacé inférieur-Crétacé supérieur, dans la Téthys et la bordure marine du Gondwana. Quant à la famille des Neophylloceratidae (et dans une moindre mesure chez le genre Phyllopachyceras), la variabilité croît jusqu’à la partie terminale du Crétacé, sauf pour V1 dans la bordure marine du Gondwana. On remarque aussi que, chez les Neophylloceratidae, le diamètre moyen s’accroît dans le temps. En conclusion, le plus souvent, la décroissance de la variabilité précède l’extinction des taxons. Il s’agit donc bien d’un schéma darwinien classique, « la variabilité fournissant les matériaux sur lesquels peut agir la sélection naturelle ». En revanche, l’extinction des Neophylloceratidae, qui se produit à un moment où la variabilité est maximum, s’inscrit dans une autre perspective, vraisemblablement celle d’un événement extérieur « catastrophique ». Pour citer cet article, B. Joly, C.R. Palevol 2 (2003). ion of the Phyllocerataceae, the variability of the dimensional and relative parameters. Variability of the complexity of the suture line. Variability and paedomorphosis. A recent study has shown the importance of heterochronies in the development of Phyllocerataceae. It was attractive to estimate with precision the variability of some morphological characters of the shell and of the suture line in order to study how this variability changed in the course of time (from Jurassic to terminal Cretaceous). This note gives the averages of the calculations of variability in dimensional and relative variables in the shell of Phylloceratidae and variability in the complexity C of their suture lines. Coefficient of variation V is the statistical parameter used here, because it allows the comparison between the dispersions of different populations. This study shows that the variability of the complexity in the suture line and h1 + h2 is more fluctuating among the taxa (usually subfamilies, genera and species) in which heterochrony is evident. On the other hand, the variability of other parameters (V1, V2, D) first grows and then slowly decreases till the branch or the lineage is extinct. This schema is mostly acceptable down to the Lower Cretaceous-Upper Cretaceous in the Tethys and in the marine shelf of Gondwana. In the family of Neophylloceratidae, very clearly in the Tethys, less clearly in marine shelf of Gondwana (it is less obvious in the genus Phyllopachyceras), the variability grows as far as the terminal Cretaceous. The extinction of this family may result from a catastrophic event and not from internal causes. In short, the decrease of variability comes before the extinction of the taxa and consequently it agrees with a Darwinian classic schema. On the other hand, the extinction of Neophylloceratidae that occurs when the variability is maximal probably takes place in another perspective, an external « catastrophic » event. To cite this article, B. Joly, C.R. Palevol 2 (2003).
Keywords :
extinction , extinction , Tethys , Gondwana , Gondwana , Variability , heterochrony , Coefficient of variability , Variabilité , Téthys , Phyllocerataceae , Phyllocerataceae , hétérochronie , coefficient de variation
Journal title :
Comptes Rendus Palevol
Serial Year :
2003
Journal title :
Comptes Rendus Palevol
Record number :
2281617
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