La féminisation des conduites universitaires chez les étudiantes des sciences sociales : entre une approche sociologique et une lecture transactionnelle

Comme sous-système social, l’université étant en interaction avec les autres sous-systèmes avec lesquels elle entretient des rapports très étroits. Dans cet ordre d’idées le public universitaire (les étudiants) préalablement socialisé (porteur de normes sociales) ne cessent de nous interpeller, à son tour, quant à ses interactions entre une institution scientifique parée, d’objectivité, d’impartialité, que commanderait la démarche scientifique et une incursion subjective, apparente notamment dans les sciences sociales, des conduites universitaires. Sans se départir des modèles socio-familiaux acquis par l’entremise de la socialisation familiale, l’étudiante semblerait opérer un transfert de ces modèles pour les soumettre, voire les imposer dans son milieu d’études qu’est l’université. Ce qui incline à penser que cette étudiante est en phase de communication avec son groupe social d’appartenance que seule une analyse transactionnelle pourrait éclairer.