چكيده لاتين :
Cet article est consacré à l’étude d’une image de palimpseste dans “Les Fleurs du
Mal” de Charles Baudelaire, et ce à partir de l’analyse d’un poème intitulé Le Chat.
Aux VIIe et XIIe siècles, c’était l’usage de gratter l’écriture des parchemins pour
écrire un nouveau texte, qui prit l’appellation de palimpseste.
Ainsi, sous le texte baudelairien, il y a un autre texte plus ancien, dont le dernier n’est
que le souvenir ou le préssentiment
En effet, le poème baudelairien publié pourrait, à très haut degré de réception, passer,
au stade de brouillon, ou d’avant-texte, donc d’hypotexte, et laisser la place aux
impressions plus récentes de la lecture. Ces impressions s’appuient sur l’avant-texte de
manière médiatisée par une opération mentale, comme s’il s’agissait d’un procès de
réduction par condensation.
Mais la condensation est en rapport avec les opérations du rêve et de l’inconscient. Et
il est à remarquer que Genette qui a abordé la “condensation” dans “Palimpsestes” (1982)
n’a pas pris en compte l’identité de nature entre “travail du rêve”, produit de l’inconscient,
et “travail du texte”, surtout qu’une analogie frappante semble relier organiquement
“condensation” et “déplacement”, deux des quatre “opérations” effectuées par le travail du
rêve, avec la métaphore et la métonymie.