La place de l’approche actionnelle dans l’enseignement du FLE en Iran

De nos jours atteindre la compétence communicative est l’objectif principal de tout enseignement des langues étrangères pour former des apprenants qui se sentent en sécurité dans la langue étrangère et il est donc nécessaire de pratiquer une méthode bien élaborée qui englobe différents aspects de la communication. On déclare souvent que les apprenants iraniens trouvent l’embarras à parler en français et ils le montrent par un rejet à participer dans les activités de la classe. Dans les approches récentes de l’enseignement/apprentissage des langues, comme l’approche actionnelle, il existe plusieurs comportements pour élargir les compétences communicatives des apprenants. Cette approche prend en compte les ressources cognitives et affectives d’un acteur social communiquant au sein de la société. Aujourd’hui nous voyons qu’en Iran on utilise les manuels de langue fondés sur l’approche actionnelle (comme Alter Ego+) dans les instituts de langues mais nous observons également que les enseignants ne pratiquent pas toujours les rubriques actionnelles de ces manuels. Il reste alors à comprendre comment faut-il pratiquer une approche actionnelle chez un public dont la culture d’apprentissage est encore communicative, voire traditionnelle. Cette communication, basée sur les résultats acquis des questionnaires distribués chez les enseignants et les apprenants de français à l’institut Bahar de Chiraz, essaye de répondre à cette question.