Etude de la place des stéréotypes et clichés en littérature comparée en se basant sur la géocritique et l’imagologie

Parmi les recherches comparées, élaborées ces dernières années dans le domaine artistique, la géocrtique occupe sans doute une place à part. Cette situation est due avant tout au nouveau regard que ladite approche porte aux espaces humains. La théorie de la géocritique telle que nous l’entendons dans cet article, est le fruit des recherches de Bertrand Westphal. Parmi les éléments de la géocritique, une caractéristique nous intéresse davantage dans cet article: sa nouvelle position envers la notion du stéréotype. Cette position n’a rien à voir avec ce que l’approche imagologique pense de cette notion. C’est pour cette même raison que l’on définit la géocritique westphalienne par la distance radicale qu’elle prend avec l’imagologie. Dans la géocritique westphalienne, on n’a plus affaire comme dans une approche imagologique, à deux cultures différentes. La théorie, quant aux objectifs recherchés, semble assez nouvelle. Ici se posent plusieurs questions : comment la géocritique se propose d’ignorer l’étude des stéréotypes et clichés (dont il faudrait quand même parler de la différence)? Ensuite nous allons voir si cette approche a vraiment réussi à le faire. A la fin, a-t-on toujours à ignorer les stéréotypes ? Dans cet article, on vise à étudier la situation des stéréotypes dans la géocritique westphalienne.