Typologie des nouveaux mouvements de spiritualité

L’un des sujets qui préoccupent le plus les chercheurs, les théologiens et les sociologues ces dernières décennies c’est celui se rapportant aux « nouveaux mouvements spirituels », appelés aussi « nouveaux mouvements religieux » par les sociologues, les universitaires ainsi que les scientifiques, qui envahissent aujourd’hui nos sociétés, ces mouvements qui veulent tarir la soif spirituelle de l’homme d’aujourd’hui. Ce phénomène semble être attribué au besoin de voir le monde religieux intervenir rapidement dans la résolution des problèmes matériels, physiques et matériels de l’homme. Le sujet est très complexe, dans ce sens qu’il concerne la situation spirituelle de notre époque. Les Québécois furent les premiers dans le monde francophone à étudier, dans les années 1970, les nouveaux mouvements de spiritualité, ces travaux été effectués dans le cadre de maîtrises, et en 1973, est lancé à l’université Concordia (Sir Georges Williams à l’époque), autour de Frederick B. Bird assisté de ses collègues William Reimer, Charles Davis, David Miller, Sheilla McDonoughet John Rossner, le premier projet de recherche sur « les nouveaux mouvements spirituels » Parmi les facteurs de la création des nouveaux mouvements spirituels on peut citer : la décroissance et le déclin des religions traditionnelles, le désir de la spiritualité ; la modernité de l’occident et la privation de la spiritualité au peuple sous prétexte que la technologie répond à toutes les questions humaines. Les caractéristiques de ces mouvements sont les suivantes : anti-charî’at, l’enseignement d’une spiritualité qui concorde avec la jouissance matérielle ; Vulgariser une spiritualité prétendant donner l’authenticité à l’être humain ; l’homme doit croire en soi-même à la place de la croyance en Dieu ; appeler l’homme à la jouissance matérielle au lieu de l’orienter vers les principes de la morale. Les nouveaux mouvements de spiritualité poursuivent les objectifs tels que la paix mentale, les moyens de réduire le stress, la délivrance. Ils utilisent comme méthodes les promesses et menaces, le lavage du cerveau ; la malignité, ces courants font toujours croire à leurs aspirants qu’ils ont quelque chose de nouveau à leur donner ; l’effort d’améliorer la vie des partisans dans toutes ses dimensions, le manger, l’habitation, les vêtements.