Author/Authors :
Afane Ze, E Université de Yaoundé I - Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales (FMSB), Cameroun , Djifack Tafeukeng, N Ecole des Techniciens Médico-Sanitaires (ETMS) de Yaoundé, Cameroun , Vouking, M Ecole des Techniciens Médico-Sanitaires (ETMS) de Yaoundé, Cameroun
Title Of Article :
Étiologies des Pneumopathies Bactériennes non Tuberculeuses en Milieu Pneumologique à Yaoundé
شماره ركورد :
20245
Abstract :
OBJECTIFS Les pneumopathies bactériennes aiguës non tuberculeuses ou infections respiratoires basses communautaires représentent la première cause de mortalité chez l’enfant de moins de 5 ans dans les pays en développement. Notre objectif était de déterminer les germes en cause les plus fréquents à Yaoundé. MÉTHODES Il s’agit d’une étude transversale prospective réalisée pendant 3 mois dans le service de pneumologie de l’Hôpital Jamot de Yaoundé. Nous avons procédé à un recrutement consécutif de patients souffrant d’une pneumopathie infectieuse. Ont été inclus, 170 patients âgés consentants de 18 ans et plus , atteints d’infection pulmonaire. Les crachats ont été collectés, lavés et transportés au laboratoire pour la recherche par la culture de germes banals. Le bacille de Koch (BK) a été parallèlement recherché à l’examen direct en microscopie sous coloration de Ziehl-Nielsen. L’analyse des résultats a été réalisée à l’aide du logiciel Epi-info version 3.4.1 et Excel 2007. RÉSULTATS 113 patients [66%] des 170 ont eu au moins un germe. Streptococcus pneumoniae 72 cas [63,71%] ; Klebsiella Pneumoniae 20 cas [17,69%] ; Staphylococcus epidermidis 9 cas [8%] ; Escherichia coli 6 cas [5,3%] ; Staphylococcus aureus 4 cas [3,5%] ; Citrobacter 01 cas [0,88%] et 1 cas de Pseudomonas aeruginosa [0,88%]. Trente six patients sur 113 [31,8%] présentaient une tuberculose en coïnfection avec un germe banal. 57 [33,52%] patients étaient négatifs de toutes recherches de germes. CONCLUSION Les infections pulmonaires non tuberculeuses sont deux fois plus fréquentes que la tuberculose en milieu pneumologique. Leur diagnostic étiologique est difficile en raison de la faible disponibilité des sécrétions bronchiques obtenues sous bronchofibroscopie. La culture des crachats après lavage, plus onéreuse conduit plus facilement vers une preuve bactériologique. Le diagnostic de la tuberculose qui est essentiellement bacilloscopique entraine sur 31,8% des cas, une méconnaissance des germes banaux associés.
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NaturalLanguageKeyword :
Etiologie , infections pulmonaires non tuberculeuses , crachats
JournalTitle :
Health Sciences an‎d Diseases
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