Author/Authors :
Dionadji, M Université de N Djamena - Faculté de Sciences de la Santé Humaine, Hôpital Général de Référence Nationale (HGRN) - service d’Endocrino-diabétologie, Tchad , Oumar, A Université de N Djamena - Hôpital Général de Référence Nationale (HGRN) - Service d’Endocrino-Diabétologie, Tchad , Nodjito, M Université de N Djamena - Hôpital Général de Référence Nationale (HGRN) - Service d’Endocrino-Diabétologie, Tchad , Ibrahim, A Université de N Djamena - Faculté de Sciences de la Santé Humaine, Hôpital Général de Référence Nationale (HGRN) - Service de néphrologie, Tchad
Title Of Article :
Prévalence des complications médicales chez les Diabétiques Hospitalisés à l’Hôpital Général de Référence Nationale de Ndjamena
Abstract :
INTRODUCTION. La prévalence du diabète au Tchad est importante et se chiffre à 12,9% chez les personnes de 55 ans et plus en milieu urbain. Mais malgré cela il n’existe aucune donnée sur sa morbimortalité. Ce travail a voulu combler partiellement ce vide. Il avait pour but de décrire les complications médicales du diabète en milieu hospitalier à N’Djamena. MÉTHODE. Il s’agit d’une étude rétrospective couvrant une période de 06 ans (Janvier 2007 à Décembre 2013), qui a porté sur 1481 dossiers de patients hospitalisés dans les services de médecine de l’hôpital général de référence nationale. Les données étudiées étaient la fréquence des complications médicales ainsi que les pathologies fréquemment associées. RÉSULTATS. La fréquence hospitalière du diabète était de 4% avec prédominance du type 2 (89,6%). Le sex-ratio était Homme /femme était de 1,8 et l’âge moyen des patients était de 51ans. L’évolution moyenne du diabète était de 4,4 ans. Le niveau d’équilibre était médiocre avec une hémoglobine glyquée moyenne de 8,3%. Les principales complications étaient le suivantes : cétoacidose (35,9%), plaies diabétiques (21,9%), myocardiopathies hypertensives (12%) et rétinopathies (10,5%). Les pathologies associées étaient les suivantes: anémies (36,4%), hypertension artérielle (31,9%) et l’obésité (30%). Le taux de mortalité était de 16,4%. Les principales causes de mortalité étaient l’insuffisance rénale (44%), le neuropaludisme (36%), l’accident vasculaire cérébral (30%) et les plaies diabétiques (21%). CONCLUSION. À N’djamena, le diabète est plus fréquent chez les hommes et il est en règle mal équilibré. Les complications chroniques apparaissent tôt et le taux de mortalité est élevé. Les causes de mortalité les plus fréquentes sont l’insuffisance rénale, le neuropaludisme, et les accidents vasculaires cérébraux.
NaturalLanguageKeyword :
Diabète , Complications , HGRN , N’Djamena
JournalTitle :
Health Sciences and Diseases