Author/Authors :
kamga, yannick ministère de la santé publique - direction de la lutte contre la maladie, les epidémies et les pandémies, Cameroun , bediang, georges université de yaoundé i - faculté de médecine et des sciences biomédicales, Cameroun , nganou-gnindjio, chris nadège université de yaoundé i - faculté de médecine et des sciences biomédicales, Cameroun , amadou, njifou njimah université de douala - faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques, Cameroun , hamadou, bâ université de yaoundé i - faculté de médecine et des sciences biomédicales, Cameroun , nko’o amvene, samuel université de yaoundé 1 - faculté de médecine et des sciences biomédicales, Cameroun
Abstract :
Introduction. Les pathologies cardiovasculaires représentent un fardeau sans cesse croissant au Cameroun. Les actions réduisant les facteurs de risque cardiovasculaires ont montré leur efficacité pour le contrôle de ces pathologies. Parmi ces actions, il y a l’amélioration des capacités de détection précoce et de prise en charge des patients par le personnel de santé. La télémédecine plus spécifiquement la télécardiologie, constitue un atout que le Cameroun, pays à ressources limitées en hommes et équipements médico techniques pourrait s’approprier pour améliorer ses indicateurs de santé. Nous avons donc entrepris cette pour démontrer la faisabilité de la télécardiologie dans un hôpital de district du Cameroun et déterminer son apport dans les prestations de soins. Méthodologie. Il s’agissait d’une étude descriptive transversale effectuée à l’Hôpital de District de Mbouda dans la région de l’ouest du Cameroun, après l’implémentation de la télécardiolologie. Tous les patients présentant des facteurs de risque ou des symptômes cardiovasculaires et ayant fait un ECG ont été recrutés pendant 12 mois. Une fiche de collecte des données a permis de recueillir les informations sociodémographiques et cliniques et celles relatives à l’apport de la télécardiologie. Résultats. Les 142 patients inclus avaient une moyenne d’âge 60 ans. L’âge et l’hypertension artérielle étaient les facteurs de risque cardiovasculaires les plus retrouvés. La moitié des participants a reçu une expertise distante en moins de 48h. Il y avait une discordance de 57% entre les diagnostics posés par les médecins traitants et ceux du cardiologue. Conclusion. La télécardiologie est faisable et améliore la prise en charge des patients dans un hôpital situé en zone reculée.
NaturalLanguageKeyword :
Maladies cardiovasculaires , télémédecine , télécardiologie , pays à ressources limitées