Author/Authors :
ADAD, MED CHERIF Université d’Oum El Bouaghi - Institut de Gestion des Techniques urbaines, Algérie , MAZOUZ, M. TOUFIK Université d’Oum El Bouaghi - Institut de Gestion des Techniques urbaines, Algérie
Abstract :
En dépit des conditions contraignantes du site d’implantation, les mozabites ont toujours implanté leurs établissements humains selon leurs références culturelles, à partir d’éléments dominants et ordonnateurs, et le milieu naturel dans lequel ilsvivent. Tout le long de leur histoire, les établissements humains du M’zab ont toujours préservé leur identité incarnée dans leur typologie, le climat, le site et leurs réalités sociales. Même les ksour nouvellement édifiés font perdurer la tradition millénaire sans pour autant renier les exigences de la vie contemporaine. Le langage architectural, qui sous-tend cette production, n’a pas connu de profonds bouleversements. Les mozabites ont tiré avantage de leur patrimoine. La tradition ancestrale, qui a jadis présidé à la constitution d’un domaine bâti très particulier, demeurerait puissante. L’article annonce une réflexion sur les nouveaux ksour dans un contexte physiquement contraint où la tradition séculaire, qui a jadis présidé à la constitution d’un domaine bâti très particulier, demeurerait puissante. En effet, la production locale de l’espace, après avoir connu le discrédit, a repris spectaculairement vigueur depuis une décennie. Le travail consiste à faire une étude comparative entre les caractéristiques urbaines et architecturales qui sous-tendent la mise en oeuvre des nouveaux quartiers et celles des anciens noyaux.
NaturalLanguageKeyword :
habitation , entraide , tradition , langage architectural , ksour , M’zab