Author/Authors :
KOUAME, G. K. Université d’Abobo-Adjamé - Laboratoire de Biologie et Amélioration des Productions Végétales, UFR-SN, Côte d’Ivoire , KOUAME, G. K. Université de Cocody-Abidjjan - Laboratoire de Physiologie Végétale, UFR Biosciences, Côte d’Ivoire , SORHO, F. Université de Cocody-Abidjjan - Laboratoire de Physiologie Végétale, UFR Biosciences, Côte d’Ivoire , KONE, D. Université de Cocody Abidjan - Laboratoire de Physiologie Végétale, UFR Biosciences, Côte d’Ivoire , BOMISSO, L. E. Université de Cocody-Abidjjan - Laboratoire de Physiologie Végétale, UFR Biosciences, Côte d’Ivoire , AKE, S. Université de Cocody-Abidjan - Laboratoire de Physiologie Végétal, UFR Biosciences, Côte d’Ivoire , YATTY, J. Université d’Abobo-Adjamé - Laboratoire de Biologie et Amélioration des Productions Végétales, UFR-SN, Côte d’Ivoire
Abstract :
L’anthracnose, causée par des champignons, est la 2e contrainte majeure à la production et l’exportation de mangues en Côte d’Ivoire. La présente étude vise à déterminer la pathogénicité de deux isolats Bo et Ko de Colletotrichum gloeosporioïdes (Penz.), agent causal de l’anthracnose. Les isolats ont été obtenus à partir d’explants des variétés Brooks (Bo) et Kent (Ko), mis en culture sur milieu PDA. Des fruits issus des variétés Brooks et Kéit ont été inoculés avec des disques mycéliens à travers une « inoculation douce » et une « inoculation brutale ». Les fruits inoculés ont été suivis pendant 14 j, date d’apparition des lésions causées par le champignon, ainsi que l’évolution leur taille ont été notées. Les résultats ont révélé que les deux isolats utilisés n’ont induit aucune lésion sur les deux variétés par la méthode « d’inoculation douce » au 9e j. Par contre, lorsque l’inoculation a été précédée d’une blessure, des lésions ont été observées chez les variétés Brooks et Kéit au 7e j après inoculation. Les tailles des lésions induites chez la variété Kéit par les isolats Ko (1,09 ± 0,08 cm) et Bo (0,19 ± 0,11 cm) ont été significativement différentes au 7e j. Les taux de lésions induites ont été statistiquement identiques avec les isolats Ko (100 %) et Bo (80 à 85 %), dès le 9e j. Par ailleurs, l’isolat Ko s’est révélé le plus virulent. Enfin, le travail a montré que Colletotrichum gloeosporioïdes (Penz.) est un pathogène capable de détériorer la qualité des mangues après récolte, avec une action plus marquée lorsque des blessures surviennent avant ou durant l’infection par les pathogènes.
NaturalLanguageKeyword :
Mangue , Colletotrichum gloeosporioïdes , anthracnose , inoculation , Côte d’Ivoire