Fall, M. Centre Hospitalier National de PIKINE (CHN de Pikine) - Service de neurologie, Sénégal

Un syndrome de Gougerot-Sjögren primitif de la femme âgée révélé par un accident vasculaire cérébral ischémique

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Les manifestations neurologiques centrales sont rarement le mode de révélation d’un syndrome de Gougerot-Sjogren primitif (SGS). Nous rapportons le cas d’une femme âgée présentant un accident vasculaire cérébral ischémique révélant un syndrome de Gougerot-Sjogren primitif. Une femme de 68 ans, sans antécédents pathologiques particuliers, consultait pour un syndrome pyramidal droit d’installation brutale qui évoluait depuis quinze jours. La tomodensitométrie cérébrale retrouvait une ischémie sylvienne superficielle gauche. Le bilan cardiovasculaire était normal. Le bilan biologique standard était normal en dehors d’une anémie microcytaire à 9,7 g/L d’allure inflammatoire avec une CRP à 96 mg/L.Une ré-interrogatoire, devant la bouteille d’eau entre les mains de la patiente, retrouvait une envie régulière de boire sans sécheresse des muqueuses. La biopsie des glandes salivaire montrait une sialite chronique stade III de Chishölm. L’électrophorèse des protéines sériques révélait une hypergammaglobulinémiepolyclonale. Un bilan auto-immun retrouvait des Acanti nucléaire positif avec un titre à 640, des Ac anti SSA positif à 1,2 et anti SSB positifs à 3,6. Le reste du bilan autoimmun et infectieux notamment viral était normal. Le diagnostic d’un syndrome de Gougerot-Sjögren primitif révélé par un accident vasculaire cérébral ischémique était retenu. Sous corticothérapie (prédnisone) per os en raison de 1 mg/Kg/jour pendant 3 mois puis à dose dégressive l’évolution était favorable au bout de 6 mois. Les atteintes neurologiques liées au SGS peuvent en être le mode de révélation et le diagnostic doit être évoqué devant toute suspicion de terrain autoimmun.

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syndrome de Gougerot , Sjogren primitifaccident vasculaire cérébral ischémique

Annales Des Sciences De La Santé

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