karra, anouar université chouaïb doukkali - faculté des lettres et des sciences humaines el jadida - laboratoire leric, maroc , karra, abdelkader université chouaïb doukkali - faculté des lettres et des sciences humaines el jadida - laboratoire leric, Maroc

Le picaresque ou l’écriture de la démystification dans les romans coloniaux et postcoloniaux : le cas de Léopold Ferdinand Oyono (Le vieux Nègre et la médaille), Boualem Sansal (L’Enfant fou de l’arbre creux), Mia Couto (Le dernier vol du flamant)

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A lire ces romans, on ne peut pas s’empêcher de souligner la dimension picaresque qui est inscrite au coeur de ces oeuvres romanesques appartenant à des périodes coloniales et postcoloniales. En effet, ces productions romanesques mettent en scène des personnages rappelant par bien des côtés le picaro, un être marginal et qui est, selon la savoureuse expression de Didier Souiller, « révélateur d’une société en décadence »1 Tout compte fait, le picaresque est une manière très particulière de dénoncer et de démystifier les pouvoirs politiques en scène. Cette forme critique que prend la littérature picaresque se donne à l’évidence dans le corpus choisi. L’oeuvre de Ferdinand Oyono met en scène le personnage Meka qui a éprouvé les déconvenues engendrées lors de la remise des décorations par le chef des Blancs et qui, brutalisé et maltraité par les policiers trop zélés, mesure l’écart entre les propos humanistes du haut commissaire et les tristes réalités de la décolonisation.

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Picaresque , écriture , démystification , décolonisation , propos humanistes , critique , romans coloniaux et postcoloniaux , Léopold Ferdinand Oyono (Le vieux Nègre et la médaille) , Boualem Sansal (L’Enfant fou de l’arbre creux ) , Mia Couto (Le dernier vol du flamant)

Revue Interdisciplinaire

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