moutia, anas université hassan ii - mohammedia - faculté des lettres et sciences humaines ben m’sik, Maroc

Le « 20 février » : Exemple d’un désignant événementiel

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Cet article analyse la façon dont s’est construit dans la presse écrite le désignant événementiel le 20 février. Nous décrivons tout d’abord le processus de transformation de l’expression « le 20 févier » de l’indication temporelle à l’indication événementielle. Dans un deuxième temps, nous essayerons de démontrer que le désignant le 20 février, qui se caractérise par une charge sémantique et référentielle très faible et renvoie à une dénomination minimale du fait historique, ne s’est pas contenté seulement à agir comme un désignant événementiel au premier chef, mais il a pu escamoter, voir même s’approprier les autres désignant circulant dans l’espace public et médiatique. Pour étudier ces hypothèses, nous allons nous inscrire sous l’angle d’une perspective interdisciplinaire entre les sciences de l’information et de communication et l’analyse du discours « École française2 ». Pour un souci de cohérence méthodologique, nous allons interroger le fonctionnement du désignant le 20 février sous une perceptive médiatique pour déceler son pouvoir à la fois constructeur et destructeur. Néanmoins, nous ne prétendons pas, à travers la démarche adoptée ici, élucider toutes les zones d’ombre, car notre outillage méthodologique s’en tient à observer ce qui émerge du désignant.

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Le désignant le 20 février , interdisciplinarité , héméronyme , appropriation , ambigüité

Revue Sciences, Langage Et Communication

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