Abstract :
Notre propos dans la présente communication sert à analyser, dans le film documentaire « Je suis Palestine », paru en 2011, l’ « Ego » qui en traverse la trame narrative. Ainsi, l’Ego dont il s’agit est un « Ego » qui représente en premier lieu une personne, le journaliste, en second lieu, un « Ego » qui dessine « La Route 60 », et qui n’est que la Cisjordanie, et finalement un « Ego », « Jérusalem », symbole religieux, qui est à l’origine du conflit israélo-palestinien. « Je suis témoin », « Je suis route 60 », « Je suis Jérusalem » sont autant de figures qui se substituent, ce qui indique la présence de plusieurs instances d’énonciation tout au long du documentaire. De ce fait, le propre d’un film documentaire ne serait-il pas de subvertir les formes cognitives d’un discours courant par un effacement constant de l’ « Ego » ?
NaturalLanguageKeyword :
Ego , énonciation , instance , cinéma , Palestine