Author/Authors :
kotti, fatma chahnez institut national agronomique de tunis, Tunisie , mahe, gil institut de recherche pour le développement- ird - umr hydrosciences montpellier, France , habaieb, hamadi institut national de recherche en génie rural, eaux et forêts, tunisie , dieulin, claudine institut de recherche pour le développement- ird - umr hydrosciences montpellier, France , calvez, roger institut national agronomique de tunisie-inat - institut de recherche pour le développement- ird - umr g-eau, Tunisie , ben ali, hassan ministère de l agriculture et des ressources hydrauliques - dbgth, tunisie
Title Of Article :
Etude des pluies et des débits sur le bassin versant de la Medjerda, Tunisie
Abstract :
En Tunisie, les pluies présentent une grande variabilité spatiale et temporelle, caractéristique du domaine semi aride et méditerranéen, qui entraine une forte variabilité des écoulements. Cette étude s’intéresse au bassin versant de la Medjerda, le plus grand de la Tunisie (23600 km²). Pour décrire les séries pluviométriques annuelles, nous avons utilisé la méthode du vecteur régional, développée par l’ORSTOM/IRD, dans le but de critiquer et d homogénéiser des séries de données pluviométriques. Cette méthode permet également de subdiviser la zone d’étude en sous-régions climatiquement homogènes, qui aident à identifier des composantes régionales de la variabilité des écoulements. Les résultats permettent d identifier six régions à différentes échelles spatiales sur le bassin versant à la station de Jdaida : Mellegue aval, Mellegue amont, Ghardimaou, Bousalem, Bouhertma et Siliana. On expose ensuite le développement de formules régionalisées pour la détermination du coefficient de ruissellement en fonction de la pluie et du débit maximum enregistrés au niveau des stations de mesure de Jendouba et Bousalem, et des corrélations inter-stations, pour combler des séries de données de débits lacunaires. L’étude a montré qu’il est possible d’estimer la lame ruisselée en fonction du débit maximum. Pour les deux stations étudiées, Jendouba et Bousalem, la meilleure reconstitution est obtenue par le modèle utilisant la pluie et le débit maximum. Cette étude a montré aussi la possibilité d’évaluer le ruissellement d’une station à partir des données hydrologiques d’une autre station. La confrontation des modèles de régression appliqués avec les formulations utilisées dans la littérature a révélé une nette amélioration des valeurs des lames ruisselées en utilisant d’une part le débit maximum et la pluie de la même station, et d’autre part les paramètres hydrologiques d’une station hydrométrique voisine. L’étude de l’évolution des coefficients d’écoulement aux stations hydrologiques majeures permet de constater l’impact de la construction des grands aménagements sur les régimes hydrologiques et une diminution globale des modules à la station de Jdaida avant l’estuaire.
NaturalLanguageKeyword :
Changement climatique , pluies , vecteur régional , débit maximum , bassin versant de Medjerda , Tunisie
JournalTitle :
bulletin de l’institut scientifique, section sciences de la terre