Abstract :
Dans un de ses carnets, Henri Seyrig a copié les timbres apposés sur deux séries d amphores rhodiennes, conservées au musée de Damas pour la première, au musée de Nicosie pour la seconde. Les amphores de Damas, qui seules demeurent inédites, font l objet d un commentaire détaillé. Elles font apparaître une association jusqu à présent inconnue entre le fabricant IIoA.iJ~Evoc; et l éponyme AQLOtOJ.LUXOc; 1, contribuant ainsi à l amélioration de Ia chronologie des timbres amphoriques ; elles révèlent en outre une utilisation apparemment anormale de l emblème dans l atelier d AJ.1 Uv-tac;, susceptible d éclairer le fonctionnement du système de timbrage rhodien. II est ensuite question de I apport d Henri Seyrig à l amphorologie : une correspondance de plus de trente ans avec Virginia Grace- grande figure de la discipline-, d une part; une réflexion sur la finalite du timbrage d autre part.