Abstract :
Comme toute pensée de l’histoire, les philosophies rousseauiste et hégélienne, sont confrontées à l’antinomie de l’histoire, à laquelle elles vont apporter chacune une solution originale. Nous nous proposons de revisiter ces deux théories de l’histoire notamment la solution que chacune d’elle tente d’apporter à cette antinomie, afin de découvrir les réponses qu’elles donnent à la question du principe moteur de l’histoire. Ce qui précède nous semble suffisamment important pour nous permettre de risquer l’hypothèse selon laquelle : il y a un schème de continuité, une sorte de complicité traversée de divergences entre Rousseau et Hegel même s’ils semblent défendre l’un et l’autre une position déterminée qui à première vue ignore dans sa double figure l’antinomie qui traverse le problème de l’histoire. C’est d’ailleurs, ce qui, dans la philosophie de ces penseurs, fait problème.