« Grammaire » et « représentations » en classe de langue Cas des lycéens algériens

La question des représentations se situe au coeur de l’enseignement / apprentissage et constitue en effet, un vieux problème dans la mesure où le point de départ de tout apprentissage se fonde sur les représentations. Dans le cadre de notre article, nous nous intéressons à la grammaire non pas comme objet à apprendre par l’apprenant, mais comme « grammaire construite » par l’apprenant lui-même, au moyen des représentations véhiculées par des jeunes scolarisés.Quelles sont les représentations qu’entretiennent les apprenants algériens sur la grammaire française, et comment la considèrent-ils ? Les représentations dont sont porteurs des apprenants agissent- elles sur leurs pratiques langagières ? Sont-elles susceptibles d’être une des causes des difficultés ou blocage qu’ils rencontrent au niveau de l’apprentissage de la grammaire ?