كليدواژه :
Le Mal , le Bien , Jean Valjean , Les Misérables , Hugo.
چكيده فارسي :
Il y a bientôt 60 ans, George Bataille publie son essai pour souligner la complicité fondamentale entre la littérature et le mal. Mircea Eliade rappelle que le mal joue le rôle de la force qui pousse l’homme vers le positif. La dialectique hégélienne revêt aussi l’intérêt du mal pour épurer l’âme. Roger Caillois note en 1992, qu’au XIXe siècle, l’écrivain s’accorde le rôle de l’Ange du Mal. De même, Mario Praz, dans La Chair, la mort et le diable. Le romantisme noir reprend la fascination du démoniaque conférant au Satan une image positive pour le rachat du Mal. Parallèlement, les écrits hugoliens représentent dans la lumière et dans l’ombre le symbole de la grande antithèse cosmique, le Bien et le Mal. Hugo convient que les négations du monde ont leur raison d’être dans l’ubiquité du mal. De cette contemplation se dégage l’élévation de l’âme à la rencontre contemplative du Mal, grâce à son intelligence et à sa volonté : l’Homme décide pour sa vie avec le « choix authentique ». Ce constant avis, accentué par tant de critiques et philosophes, consistant à souligner que la rédemption passe à travers la dégradation et la grâce divine à travers le péché, s’illustre dans quelques extraits des Misérables, passages-clés du roman qui explorent une véritable « tempête sous un crâne » et exposent l’itinéraire évolutif de Jean Valjean, sans entrer dans l’étude des aspects politico-sociaux du mal qui foisonnent dans le livre.
