Author/Authors :
jafarzadeh, shabnam université aix-marseille - institut de recherches et d etudes sur le monde arabe et musulman, iremam, france , berger, anne emmanuelle université paris 8 vincennes – saint-denis - centre d études féminines et d études de genre, France
Title Of Article :
L’« écriture féminine » en Iran
شماره ركورد :
30688
Abstract :
Le concept d’« écriture féminine », formalisé par Hélène Cixous en 1975, a été régulièrement interprété de manière incorrecte dans la littérature scientifique. Le malentendu le plus courant est l’amalgame avec les concepts de « littérature des femmes », « littérature féminine » et « écriture-femme ». En Iran, le terme est encore plus éloigné du concept de Cixous et est communément utilisé pour présenter la femme traditionnelle dans la littérature. Cet article reprend les critères définis dans Le rire de la Méduse (Cixous, 1975) comme source principale afin de les utiliser dans une comparaison avec la définition iranienne commune. Deux romans iraniens sont pris comme exemples: C’est moi qui éteins les lumières (Zoyâ Pirzâd, 2011) et T’inquiète pas (Mahsâ MohebAli, 1387/2008). Alors que le premier est considéré comme un exemple d’écriture féminine selon l’acception iranienne commune., il ne possède pas les caractéristiques exigées par la définition originelle. A l’inverse, le second n’est pas admis comme tel en Iran alors qu’il pourrait être considéré comme un exemple d écriture féminine selon Cixous.
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NaturalLanguageKeyword :
Ecriture Féminine , Littérature Féminine , Littérature Des Femmes , Hélène Cixous , C’est Moi Qui Eteins Les Lumières , T’inquiète Pas
JournalTitle :
Plume (Revue Semestrielle de IAssociation Iranienne de Langue et Litterature Francaises( AILLF)
To Page :
158
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