Abstract :
Les «Ecofictions», désignent les objets narratifs (filmiques ou textuels) produits grâce au «régime demédiatisation» pluriel, massif, et surtout très actuel des «thèses environnementales»; la nouvelle deWagner en l’occurrence, illustre efficacement la part prise par l’auteur de L’Odyssée de l’Espèce, à l’esprit éco-environnementaliste. Aucune prouesse technique, aucune innovation dans ce texte dont l’intérêt essentiel réside dans la manière dont il exemplifie la trace laissée par un paradigme riche de ses enjeux collectifs dans l’imaginaire culturel d’un auteur. Le «Fragment du livre de la mer» est une histoire ingénument narrée, ouverte au passé par son caractère merveilleux, et tournée vers l’avenir dont il établit un timide état des lieux. Par l’analyse de la structure symbolique, générique, et par la déclinaison de ses pans thématiques subséquents sera mise en valeur dans le présent article l’esthétique générale de la nouvelle. Au-delà, il s’agira pour nous de mettre à jour les soubassements contextuels et idéologiques à partir desquels se déploie la thématique écofictionnelle qui continue, depuis ses origines postindustrielles, à irriguer les consciences.
NaturalLanguageKeyword :
Roland Wagner , écofiction , science , fiction , environnement , techno , science , New Age